lundi 3 novembre 2008

Boxe
Y a des jours et c'est toujours où j'ai comme une envie de boxer
Boxer la vie, boxer les mots, les sots et mon voisin
Pourtant, y a pas de raison, l'eau est calme, la surface sans anicroche, suis une femme de Paname et je devrais m'occuper de choses de dame
Y a des jours et c'est souvent où la vie court dans les veines de mes bras tendus jusqu'à mes poings fermés. Et j'ai rien à boxer.
Pourtant, y en a des raisons, de se retourner, s'agiter, s'énerver, collapser, piétiner, s'effondrer, (s'écrouler) et se ramasser sans arrêt
Alors, je touche la surface avec un doigt de pied peint, mon orteil remue et remue et remue, l'eau tourne et la vase remonte, ça coule et ça s'écoule, ça glisse jusqu'aux doigts de mes mains dressées
Il est temps d'enfiler mes gants, Jeanne, personne ne t'attend mais tu prendras ta place au jeu. Qui sait, même un coup, un seul tout, tout petit coup, peut suffire à ébranler, remuer, secouer, troubler, agiter et faire tanguer
le Grand Edifice…
le Grand Artifice !

Da Jeanne

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